La procrastination : Trait de personnalité ou Symptôme?

Et si la procrastination n’était pas ce que vous croyez ?

Symptôme, signal ou simple paresse ? Ce qu’elle révèle vraiment.

 

On entend souvent ce genre de phrases :

« Je suis un procrastinateur. »

« Je n’arrive pas à m’y mettre. »

« Je repousse tout au dernier moment. »

Comme si c’était une fatalité. Comme si la procrastination était une étiquette collée sur le front, une identité figée. Et pourtant…

 

Quand on prend un moment pour écouter véritablement les récits de ceux qui disent procrastiner, une autre réalité émerge. Ces personnes se décrivent comme « inactives » face à certaines tâches, oui. Mais elles sont aussi capables d’énergie, de concentration, parfois même d’enthousiasme fulgurant… dans d’autres domaines.

Ce n’est donc pas une incapacité générale à agir. Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est même pas un « défaut ». C’est quelque chose de bien plus nuancé.

 


La procrastination n’est pas un trait de caractère.

C’est un symptôme. Un message.

Un message que nous avons parfois appris à ignorer. Ou pire, à culpabiliser.

Car bien souvent, ce qui se cache derrière la procrastination, ce n’est pas un manque de discipline. C’est un manque de sens perçu.

Quand une tâche n’est pas connectée à ce que nous valorisons profondément, elle devient lourde. Floue. Vide de sens. Et l’élan naturel vers l’action s’éteint. Le corps dit non. L’esprit s’échappe ailleurs.

En revanche, quand une activité est alignée avec nos valeurs les plus hautes — ce qui compte vraiment pour nous —, alors il n’est plus question de procrastination. L’action devient fluide. Le passage à l’acte se fait sans effort. On n’a pas besoin d’un planning miracle ou d’une discipline militaire : l’élan vient de l’intérieur.


Et pourtant, que faisons-nous face à cette résistance ?

 

Nous nous jugeons. Nous nous culpabilisons.

« Tu n’as encore rien fait. »
« Tu ne tiendras jamais tes engagements. »
« Tu n’es pas fiable. »

La culpabilité s’installe, souvent en silence. Elle devient un bruit de fond. Une tension diffuse. Et elle épuise. Elle éloigne encore plus de l’action.

Mais la culpabilité ne fait pas avancer. Elle fige. Elle enferme dans une boucle où l’inaction devient la preuve de notre supposée défaillance.

Et si, au lieu de nous accuser de ne pas agir, on commençait par se poser une question simple :
Qu’est-ce que cette résistance essaie de me dire ?


Une boussole, pas une condamnation

Dire « je procrastine », c’est souvent une autre manière de dire :
« Je ne vois pas en quoi cela a du sens pour moi. » ou

« Je ne vois pas encore en quoi cela a du sens pour moi. »

Et si c’était cela, le vrai point de départ ?
Non pas lutter contre la procrastination à coups de to-do lists ou de techniques de productivité,
mais s’arrêter un instant pour écouter ce qu’elle signale.

Ce n’est qu’en reconnectant nos actions au cœur de ce qui nous anime vraiment que l’élan peut renaître. Non pas comme une injonction extérieure, mais comme un mouvement naturel.


Et si la prochaine fois que vous procrastinez,

vous remplaciez la question « pourquoi je n’y arrive pas ? »
par « qu’est ce qui est vraiment important pour moi?” ou “en quoi est-ce vraiment important pour moi ? »

La réponse pourrait tout changer.

 


Pourquoi envisager un coaching personnalisé ?

La procrastination est souvent le reflet :

  • d’un désalignement entre tes actions et tes valeurs profondes.
  • d’un perfectionnisme ou syndrome de l’imposteur qui finissent par t’éloigner de ce qui t’inspire

En tant que profession libérale, dirigeant ou entrepreneur, il est essentiel d’optimiser ton temps et ton énergie pour atteindre tes objectifs.

Un coaching peut t’aider à :

  • Identifier ce qui te bloque ou te disperse.
  • Te reconnecter à tes motivations profondes.
  • Mettre en place des stratégies concrètes pour agir efficacement.

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